lundi

El arte es una cosa seria

El arte es contestatario por definición, el arte está ahí para dar un punto de vista, una visión del mundo. El arte no es del artista, es del que sueña, del que tiene esperanzas, del que tiene imaginación.

El arte "público" se prostituye en televisión, se vende como carne en publicidad, está envuelto en plástico como entretenimiento artificial .. pero ..

El arte resiste, el arte jamás morirá. Son los poemas, las canciones, las imágenes que han marcado nuestras vidas.

El arte debe bajar hoy a la calle. El arte debe salir del mero entretenimiento: de las galerías,  de los conciertos, teatros y cines. El arte debe abandonar sus privilegios, rechazar el arte elitista y sus miserias.

EL ARTE ES DE TODAS Y PARA TODAS

En nuestra sociedad, a menos que estés totalmente ciego, todo el mundo se da cuenta de lo absurdo de nuestro sistema bancario, de la crisis inventada por los bancos, de la manipulación política y mediática, del cambio climático, de la pérdida de esperanza, del cinismo... EL ARTE ES UNA COSA MUY SERIA: permite abrir la conciencia, repensar el mundo, despertar. El arte es uno de los últimos lugares donde podemos reflejar el mundo.

EL ARTE ES UNA COSA MUY SERIA

La (r)evolución no debería censurar a los artistas, no debería amordazar al arte en las manifestaciones bajo el pretexto de que "estamos haciendo algo serio". Nosotros estamos creando el mundo del mañana, eso no podemos olvidarlo. En eso, todos somos artistas.
Por supuesto que es un desafío muy serio, por eso que tenemos que involucrar a la sociedad en todos los niveles de expresión.

Payasos, actores, directores, pintores, diseñadores, músicos, titiriteros, grafiteros, escultores, poetas y escritores como vosotros, que garabateáis en una esquina del cuaderno sin buscar la gloria, ¡salid a la calle!
El gris es el color del poder. Nosotros sabemos imaginar, sabemos soñar, todos nosotros somos artistas.

Sal a la calle y protesta con tu instrumento, con tus pinceles, tu nariz roja, tus palabras, tus pasos de baile y tus ideas creativas y revolucionarias. Coge lo que quieras, tú ya sabes cómo crear, ya sabes cómo imaginar un mundo mejor, cómo soñar. No dejes que nadie te diga que el arte no es una cosa seria.

"Los espacios del Arte pueden alejarnos del miedo y cuando se tiene menos miedo, se es menos malo"  Jean-Luc Lagarce

"Una sociedad, una ciudad, una civilización que renuncia al arte, renuncia al riesgo"
Jean Luc Lagarce

"Hay que soñar la revolución, no basta con construirla"  Pierre Boulez

"La sombra demanda convertirse en luz"  Víctor Hugo



L'art est une chose sérieuse

L'art est une chose sérieuse.

L'Art a un rôle contestataire de par sa définition, l'Art est là pour donner un point de vue, un regard sur le monde. L'Art n'est pas aux artistes, l'Art est à celui qui rêve, l'Art est à celui qui espère, l'Art est à celui qui imagine.


L'Art "public" est à la rue, prostitué, à la télé, dénudé sous néons, vendu en chair à publicité, l'Art est emballé dans du plastique estampillé divertissement... mais...


l'Art résiste l'Art ne pourra jamais mourrir, il est ces poêmes, il est ces peintures, ces musiques et ces images qui ont marqué nos changements d'époque. 


L'Art se doit de prendre position AUJOURD'HUI dans la rue. L'Art se doit de sortir du divertissement, se doit de sortir des galleries, des salles de concerts, et des théâtres et cinémas, se doit de sortir des privilèges, refuser tant ses bassesses que ses hauteurs.


L'ART PAR TOUS ET POUR TOUS


Dans notre société ou, à moins d'être totalement aveugle, tout le monde remarque l'absurdité de nos systèmes bancaires, de la crise inventée par les banques privées, de la manipulation politique et médiatiques, du dérèglement du climat, de la perte de l'espoir, du cynisme ambiant... l'ART EST UNE CHOSE TRES SERIEUSE, il permet d'ouvrir les champs de la conscience, de repenser le monde, de se réveiller, c'est un des dernier lieu ou il nous est donné de réfléchir le monde.


L'ART EST UNE CHOSE TRES SERIEUSE. La (r)évolution ne doit censurer les artistes et ne doit pas musler l'Art en manifestation, sous pretexte que "nous faisons là une chose sérieuse". Nous "créons" tous le monde de demain, ne l'oubliez pas. En celà nous sommes tous des artistes.


Oui, biensûr, nos contestations sont choses sérieuses, et c'est pourquoi nous nous devons de faire participer tous les niveaux d'expressions de nos sociétés.
Clowns, acteurs, metteurs en scène, peintre, déssinateurs, musiciens, marionnetistes, graffeurs, sculpteurs, crieurs de rues, poetes écrivains et toi aussi qui gribouille dans un coin de carnet sans rechercher la gloire, DANS LA RUE.


Le gris leur appartient. Nous, nous savons imaginer, nous savons rêver, nous sommes tous et toutes artistes.

 

Dans les rues, aux prochaines manifestations et occupations avec ton instrument de musique, tes pinceaux, ton nez rouge, tes mots, tes pas de danse et tes idées contestataires créatives et révolutionnaires. Emmène tout ce que tu veux, tu sais créer, tu sais imaginer un monde meilleur, tu sais rêver. Ne laisse personne te dire que l'Art n'est pas une chose sérieuse.

"Les lieux de l'Art peuvent nous éloigner de la peur, et lorsque nous avons moins peur, nous sommes moins mauvais" Jean-Luc Lagarce
« Une société, une cité, une civilisation qui renonce à l'art , renonce au risque » Jean Luc Lagarce

« Il faut aussi rêver sa révolution, pas seulement la construire. » de Pierre Boulez

"L'ombre demande à devenir Lumière" Victore Hugo

mercredi

Madrid : chronique de manipulation des masses

Salut à tous,

Des nouvelles donc, à chaud, de Madrid. Je vais bien, déjà.


Hier fût l'appel à occuper le congrès... Vous aurez pu le lire dans tous les médias, manifestation qui s'est finit dans un climat de violence extrême.



 photo : Plaza Neptuna 25 septembre 2012

Maintenant un point important : tous les médias de masse (ou presque... libération et d'autres journaux alternatives semble un peu plus près de la vérité) manipulent ou sont eux mêmes manipulés...

Je m'explique par quelques sources que je trouve très juste :

http://boris-aubligine.blogspot.com.es/2012/09/analyse-de-manipulation-des-masses.html?spref=tw

Ici on peut voir que ceux qui ont tirés les bouteilles et les pierres sont tous des infiltrés.

Images qui seront utilisées plus tard par les médias pour expliquer les "affrontements" entre manifestants et force de l'ordre. Il n'y a pas eu d'affrontements sinon entre "police secète" et "police en costume"... puis une charge d'une extrème violence qui a laissé derrière elle 38 bléssés strictement NON VIOLENTS.









Le gouvernement espagnol comme celui grec avant lui tente d'insérer la violence dans les manifestations, celle ci sera utilisée par les médias, ce qui crée de la peur chez ceux qui regarde la télé ou lisent les journaux sans se méfier des informations reçues (normal.)

La peur empêche les gens de rejoindre la manifestation (alors que 2 tiers des espagnols supportent les indignés) et radicalise donc celle ci. La violence policière crée de la colère chez les manifestants qui perdent petit à petit leur message initial (changement de système, écroulement de la dette fictive, démocratie directe et participative).

Je l'ai vu de mes yeux en Grèce, à Athènes,le 12 février, lors d'une manifestation ENORME manipulée également par la police secrète qui a mis le feu à la ville (une tonne d'article vous seront donnés sur le net). Les autres manifestations qui suivirent furent désertes emplies de colère.

Le peuple espagnol doit prendre acte et apprendre sur comment il peut être manipulé.

Dans cet article :

http://gonzalodelacampa.wordpress.com/2012/09/26/25s-errores-y-aciertos-toca-aprender-pasalo/

qui nous invite à apprendre de nos erreurs on lira entre autres de retrouver nos réflexes non violents comme celui de s'asseoir au sol avant que la police ne charge, montrant aux médias du monde notre résistance "pacifique" et la violence employée par les forces de l'ordre et nous permettant en même temps de repérer les "lanceurs de bouteilles".






J'ai confiance dans le peuple espagnol, les articles critiques qui sortent en masse ce matin sur comment apprendre de la manif d'hier, et ceux sur la manipulation des masses me donnent de l'espoir. Je refuse de voir un peuple se faire manipuler et laisser une mobilisation aussi forte et aussi BELLE se faire tuer. Les indignés espagnols nous ont prouvés le 15 mai 2011 ou ils étaient 30  à la puerta del Sol et le 17 mai 2011 ou sont sortis spontanément 300 000 personnes dans les rues pour une démocratie directe, qu'ils étaient clairement éveillés.  Un an plus tard 200 000 personnes la plupart actives en assemblées de quartiers et engagées au jour le jour bien que de plus en plus démunies ressortaient pacifiquement dans les rues pour visibiliser cette conscience collective EN MARCHE.

Ce mouvement est vivant, plus que jamais, est fort, est digne est beau. Il nous reste à apprendre de nos erreurs et jouer à notre tour avec les médias en affichant encore plus clairement notre NON VIOLENCE active et nos revendications claires.

Voilà, à chaud, mes réactions. Aujourd'hui un des hastags (sujet) principal en Espagne est "Volvemos26s" (revenons le 26 septembre), et j'y retourne ce soir. Les conversations autour de moi parlent toutes de ça.

J'insiste encore plus aujourd'hui après le mail d'il y a deux jours sur le fait que nous sommes NOS PROPRES MEDIAS. Faites tourner ce messages à tous les vents, aux amis, aux amis des amis, sur facebook, twitter, en assemblées.

"Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie" Jacques Prévert

Ils peuvent couper nos fleurs, ils n'arrêteront pas le printemps.
La conscience collective présente aujourd'hui nous servira.
On continue. Seguimos.

vendredi

05.04 SYNTAGMA SQUARE

Ou cela va -t-il s'arrêter ?
La colère monte devant le parlement, place Syntagma à Athènes.

Le 04.04.2012 environ deux milles personnes se sont réunis place Syntagma à Athènes pour comémorer le suicide le jour même de cet homme de 77 ans en face du parlement.
Cet homme s'étant donné la mort par en laissant une lettre :

"Le gouvernement d'occupation de Tsolakoglou* a supprimé ma capacité de survie qui se basait sur une retraite digne que j'ai moi même payé (sans l'aide de l'état) durant 35 ans.
Compte tenu du fait que mon âge ne me permet pas de réagir individuellement de façon dynamique (bien que si un autre grec prenait une Kalashnikov je l'aurais suivi), je ne peux pas trouver d'autre solution à part une fin digne avant d'être obligé de chercher dans les poubelles pour me nourrir.
Je pense que les gens sans avenir, vont un jour prendre les armes et vont pendre sur la place public de Syntagma les traitres, comme les Italiens l'ont fait avec Mussolini en 1945."

Autour d'un arbre en contrebas du parlement des centaines de bougies sont posées au sol et des messages sont accrochés à l'arbre et aux alentour.

Cette manifestation spontanée emplie de colère a commencé devant le parlement par des cris de personnes de tout ages, des cris de désespoir laissés sans réponse. La réponse fût donnée quelques heures plus tard  par des coups des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants. Une jeune fille est au sol, les yeux clos, une poignée de manifestants arrivent pour l'aider, parmi eux l'équipe sanitaire, présente sur place pour venir en aide aux manifestants blessés. Tous sont repoussés au début par la police qui ne prend visiblement pas cette histoire au sérieux. La colère monte, la jeune fille a les clos, certains hurlent qu'il lui faut de l'aide, l'équipe sanitaire est en colère elle aussi.
Les cris fusent les gens courent et la peur est montée chez une bonne partie des gens qui s'extraient de la manifestation, la colère prend le dessus chez d'autres qui s'emparent de pierres pour riposter aux violences policière. Le riot commence, la police riposte et provoque. La plupart des policiers sont très jeunes, une vingtaine d'années et on se croirait dans un jeu de "cap ou pas cap".  Plusieurs policiers font signes aux jeunes de lancer des pierres pour voir s'ils sont cap'. Provocation qui amplifie la colère de tous les manifestants. Pour finir, la police montre une bonne fois pour toute qu'elle est cap' et  repoussés jusque dans les rues de Monastiraki une centaine de manifestants se voit forcée de courir pour échapper aux forces de l'ordre qui les pourchasse. Pourquoi ? Pour un rassemblement commémoratif. Pour demander pourquoi, pour demander une réponse, pour hurler que ce système a assassiner cet homme.

Seuls sont restés une centaine de personne, pour la plupart âgées autour de l'arbre, lieux symbolique que la police n'a pas eu ordre d'attaquer. La manifestation s'est ternie après l'attaque des forces de l'ordre. La circulation a repris une demie heure après, le camion poubelles est venue ramasser les cadavres de bombes de gaz et les poubelles jonchant le sol. Une heure plus tard les passants ne pouvaient se douter de rien. Rien ne s'était passé.

Même scénario en beaucoup plus violent le 05.05.2012 ou environ mille manifestants se sont réunis spontanément place Syntagma aux alentours de 18H. La police cette fois n'a pas tardé à repousser les manifestants très violemment, en prenant même des initiatives personnelles de tabasser quelques personnes pour l'exemple, aux yeux de tous et des caméras (vidéo ci dessous). La peur est montée et une grosse partie des gens sont partis.



Arrestation publique au beau milieu de la rue commerciale d'Athènes :

Même scénario que la veille pour les vétérans qui se sont retrouvés à devoir reprendre la même rue et courir pour échapper aux forces de l'ordre qui cette fois avaient probablement eu l'ordre de semer la peur, encore plus que la veille. Les "delta" (police à motos) ont barrés la route à une partie des manifestants. Certains ce sont alors réfugiés dans le café le plus proche. La police est entrée dans le café donnant l'ordre aux manifestants d'en sortir. La plupart, effrayés, se plaquent contre le mur du fond. La police choisit treize personnes qu'elle sort manu militari du café et fait asseoir au sol en chaine les uns derrière les autres puis encercle. Arrestation publique au beau milieu de la rue commerciale d'Athènes. Un groupe de manifestants et journalistes se réunit alors autour des treize. La police fait "circuler" les touristes les promeneurs, intimide et effraye le reste des gens autour. Le message est clair "vous pouvez aussi être arrêté à n'importe quel moment et être mis au sol, menotté et emmené au commissariat sous pretexte que vous étiez là" Et celà marche, effectivement, les gens prennent peur, la police feinte de charger ceux qui restent à regarder la scène pour finalement embarquer les treize.

La police replie et le reste des manifestants en très petit nombre se redirigent vers la place Syntagma, lessivés.

 Les rues sont nettoyées aussitôt et la circulation reprend, les gardes reprennent leur balais chorégraphique devant le parlement et restent une centaine de personne devant l'arbre à pleurs.
Une centaines de personnes, dont beaucoup de personnes âgées qui se désespèrent.
Il se trouve qu'une personne que je connais personnellement a fait parti des treize  arrêtés. Française étudiant le droit à Athènes elle s'est retrouvée être dans ce café puis mise au sol et emmenée au commissariat avec dix autres personnes. Pour quels motifs ? Inconnus.

Devant le commissariat une trentaine de personnes et deux avocats attendent des nouvelles des treize arrêtées. "Pour le moment on ne sait pas si elle est là, on ne sait pas pour combien de temps ni pourquoi" nous disent les agents devant le commissariat, derrière les barrières (on n'entre pas dans le commissariat sans autorisation ici). Après une heure et demi onze sont libérés et deux attendaient encore lorsque j'ai quitté les lieux à minuit et demie.

La tristesse était de mise après cette soirée, tristesse qui se transformera sans doute demain en colère. Ou celà va -t-il s'arrêter ? Après avoir vu la hargne de la police et les décision personnelle de tabasser pour l'exemple tandis qu'en haut, sur le balcon du parlement regardent la scène des hommes en cravates, ces gens autour de l'arbre qui comprennent cette situation et ne s'en sentent probablement pas si éloignée, cette chasse aux immigrés quotidiennes pour les envoyer en camp de travail, cette misère qui grandit dans les rues, je me demande ou cela va-t-il s'arrêter ? La Grèce est en tous les cas le laboratoire de l'Europe.

Et bientôt, à qui le tour ?

Laura

mercredi

ATHENES 2012

l'Art pour quoi faire ? Les projets pour quoi faire ?

A la base il ya sans doute "ce besoin de consolation impossible à rassasier" qui s'accumule ou s’entremêle avec le besoin de reconnaissance. Est ce que j'existe ? Si oui, pourquoi ?

Il y a cette culpabilité banale chez beaucoup, cette culpabilité d'exister "pour rien" et le besoin de justifier son existence, de faire quelque chose, d'être quelqu'un, pour se placer par rapport aux autres, prendre un niveau, une hauteur sans doute...

A la base en fait il y a surtout cet égo qui ne veut pas crever et qui prend toute la place. Parce qu’habituée à toujours se positionner en inférieur face à certaines personnes et supérieur face à d'autres, parce qu'habitué à prendre position dans les conflits, à juger les situation, surtout accoutumé à se juger soi-même, à créer ses propres labyrinthes.

Et puis voilà, j'en suis là. Après plusieurs projets menés avec acharnement stress et perfectionnisme, me voilà là. Me voilà là avec ce gout amer qui arrive et qui me reste là en travers de la gorge et les questions qui surviennent comme des pics au coeur même de ce que je prenais auparavant pour acquis. C'est parce que je change vite en ce moment et je me laisse trimballer par tous ces mouvements. Je me sens un peu perdue et en même temps je sais que ce passage à vide est fait pour renaitre à nouveau et qu'il est essentiel.

l'Art social n'était il pas comme tout autre projet mené une quête de consolation, un besoin "d'être utile" une autre justification pour exister. Bien qu'en étant utile, il faut bien l'admettre, faisais-je ce métier pour cette reconnaissance ?

Autre question : pourquoi ai-je besoin de justifier mon existence ? De rentabiliser celle ci ?

Cette question s'applique à moi même aujourd'hui mais je ne crois pas être la seule dans ce cas, bien au contraire.
l'Art tel que je l'ai vécu jusqu'à présent me laisse sur ma faim avec un sentiment de frustration et l'envie d'en avoir toujours plus, l'impression de ne jamais être rassasiée par la reconnaissance qu'il m'apporte. Je décide de stopper. J'arrête tout et je respire.
Puis-je trouver une reconnaissance quelconque si moi même je ne me donne pas le droit d'exister ? Non, pour sûr. Et avec cette réponse autant de vieilles convictions que je trimballe dans ma caboche depuis un bon moment s'en sont trouvées désuètes de sens.

Bien sûr il y a cette balance à trouver entre faire trop, être trop impliquée entreprendre à foison et s'user autant physiquement que moralement et ne rien faire.

Je n'arrête pas tout mais beaucoup d'illusions et peut-être je me sens un peu perdue de les lâcher, mes belles illusions.  Aujourd'hui je décide de lacher un moment pour voir ce que ça me fait.
Je lâche l'Artgora, ce projet ambitieux et terriblement dur à organiser. L'Agora et les conflits de position dans l'organisation.

Je continue le projet dans la boutique de Teemu. Parce qu'il ne tient à rien, il n'exige rien et ne me donne aucune renommée et que ça me fait du bien.

Explication du projet :

Lieu : Metaxa, 4, Exerchiea, Athens. Une boutique qui donne sur la rue.

Projet : La question du jour. Tous les jours sur la devanture de la boutique je pose une question. Les gens passant devant la boutique peuvent prendre un papier, utiliser le stylo et inscrire une réponse qu'ils insèrent dans la boite prévue à cet effet.

Objectif : Amener des questions sur l'espace public, requestionner nos prises de positions, la réalités. L'objectif n'est pas que les gens répondent mais bien qu'ils se posent la question de répondre ou non, et qu'ils se posent la question posée. C'est une expérimentation, ce n'est pas une quête de résultat, c'est par curiosité, c'est pour voir ce qu'il se passe. Et il se passe des choses.

1ER JOUR : Choose yours

Everything can happen : 1
Nothing can happen : 2
Anything can happen : 2
What happens ? : 2
Anyway it happens. : 2

Nombre de réponses : 9

La question fréquente : quelle est la différence entre "Everything can happen" et "Anything can happen" ?

2EME JOUR : Free answer


Do you create your reality ?


- Reality is happening now. Hate or create ? This is the question (this is mine at least.)
- OUI
- Of course, who else ?
- Yes but not with my mind

3EME JOUR : Free answer

Do you love what you see ?

Une réponse uniquement que j'ai perdu.

4EME JOUR : Choose your symbol


triangle : 2
spirale : 6
rond : 0
carré : 0
rien : 0

Réponses : 9


Quelqu'un a échappé à la consigne en inscrivant la spirale et le triangle sur le même papier.

Fin de l'expérience après 4 jours.

Chacun peut tirer les conclusions qu'il veut des réponses et du fait que les gens répondent ou non à une question posée dans l'espace public.






Et puis je lâche tous mes projets et toutes mes attentes aujourd'hui. Je me sens complète, pas de problème de dualité.
Plus vers le corps et moins vers la parole. Assemblées égo blabla. Limites de celles ci.
Le buto le yoga loin devant, la recherche du quotidien à portée, la réadaptation du corps à des concepts plus saints que ceux imposés par la société.

En fait j'ai beau me dire que j'aimerai vadrouiller du nord au sud sans repasser par la France, quand je me rappelle que mon meilleur pote mon ami mon frère mon Beunio va être papa en juin je me dis qu'il peut y avoir le plus grand événement à l'autre du bout du monde en même temps, moi je serai en Bretagne avec mon neuveu dans les bras et mon pote à côté. ♥

Bonjour. J'apprends à être moi. J'apprends à me accepter mon égo. Je trifouille ma réalité. Comme toi. Aurevoir.



samedi

THINK OUT OF THE BOX.

En projet...

DO YOU LOVE WHAT YOU SEE ?
THINK OUT OF THE BOX.

Art'gora Athens 5 to 15 May
Every evening 11:00 pm until sunrise

What is it ?

It is 10 nights in a public space of meeting with artistic ways, made by everybody who want, for everybody who wants. The artistic way  to connect us with each other, with the unknown. 

For that the principe is easy, we take a place and we build things and perform together, it can be a draw, a song, an architecture, a dance, a poem, a thing, a puppet, a show, one game... We  try to imagine something to be together in a different way, we try to go out of the box.  We try.


What for ?

For asking questions. Why we would not do a step aside? Why do we build more walls that bridges? Why do we want something else? What are we waiting for? What is the serious way ? What is the normal way? What is reality ? How do we take a decision

Do you like what you see ?  

For one experimentation. For fun.   To  work together and find new ways to create and reflect, to ask our  views of the world, to meet differently, to enjoy and laugh at life,to create new common colours. Because making links between us make fear go away, because we deserve to ask our reality. 

To have the right to be strictly not sure of what we do. The right to try.


Who can participate ?

Everybody.  All participants are at the same level (horizontal structure) with no notions of superiority or inferiority: It is not about elitism, we wish  to make a space where people can meet and create - everybody can be an  artist! Come with questions, maybe you will not find a answer here, but come with answer and probably you will find more questions here.

How participate ?

Just  come along! In groups or on your own. With ideas or without. With  material or nothing. You put in common idea(s) and material and see what  happens, what emerges.

Where ?

Near of Agora's place, in a public space. The city is full of public spaces and possibilities! 


mail@mail.com
facebook : blablabla
twitter : @BlablaBla

jeudi

Le vent l'emportera



"Le palais des autres jours d'hier et demain, le vent l'emportera
tout disparaitra
pendant que la marée monte et que chacun refait ses comptes
j'emmène au creux de mon ombre des poussières de toi." Noir Désir

La nostalgie qui me gagne et le manque de mon chez moi. Je ne sais plus bien ce que ça signifie. quand je dis "chez moi". Je ne pense pas à mon appartement à Paris. Ce n'est plus ça, chez moi.  A croire que j'ai besoin d'en changer souvent... Chez moi... je ne sais plus bien ce que je fais ici des fois, ce que je vais faire en rentrant, souvent. L'étendue des possibilités est bien grande.

Et la vie qui me reprend juste après et puis je m'dis que c'est normal, que c'est quand on a mal et quand on chute souvent qu'on avance, alors, j'essaye d'accepter ce long moment de flottement, de vacuité. C'est ce qui ouvrira la porte à une nouvelle forme de conscience.

Et puis, si c'est si dur de travailler sur l'Agora, si les choses semblent bloquées dans un ancien moule, ce n'est pas par hasard.

Nous avons maintenant le communiqué en 5 langues et avec D nous nous sommes écorchés à le terminer le plus rapidement possible pour lancer la diffusion. Et la diffusion est lancée, depuis hier.








Pour ma part, je prend plus de temps pour moi, je cuisine, je flâne dans Villa Zografou (un squat magnifique) et je joue aux échecs, j'écoute Noir Désir... Et surtout, surtout surtout, je viens de finir 1984 de Georges Orwell, pour la dixième fois. C'est fou, ce livre est fou fou fou. Incroyablement éclairé et visionnaire. Lisez le ou relisez le, on y trouve toujours un sens différent selon les périodes de sa vie et son niveau de conscience.



Et avec Camille, une française rencontrée ici à Athènes, on aimerait lancer ça :

Art'gora Athens du 5 au 15 mai
Chaque soir de 23 à 36h


Qu'est ce que c'est ?

C'est une partie de nuit et artistique de l'Agora. C'est un espace de rencontre par le biais artistique, pour tous et par tous. C'est une façon de créer du lien entre chacun, de façon différente.

Qui peut participer ?

Tout le monde. Tous les participants sont au même niveau sans notion de supériorité ou d'infériorité. On ne cherche pas ici à faire de l'Art une élite mais un moyen de rencontre, ainsi ne sont pas juste conviés "les artistes", mais tous les artistes que nous sommes.

Comment participer ?

Vous venez en groupe ou bien seul. Vous venez avec une idée, beaucoup ou aucune. Avec matériel ou non. Vous mettez en commun idées et matériel, et vous voyez ce qui émerge.

Pour quoi faire ?

Pour trouver ensemble d'autres moyens de créations et de réflexions, pour changer d'angle de vue sur le monde, pour se rencontrer différemment, pour s'amuser de la vie, pour se réapproprier nos espaces publiques et créer de nouvelles couleurs communes.

Ou ?

A décider ensemble chaque jour après la dernière assemblée de la journée (aux alentours de 23h). Les lieux publics ne manquent pas et les places sont nombreuses.


Et la vie suit son cours, je veux continuer mes voyages encore et encore et je ne suis pas encore prête à rentrer.

mercredi

5 MARS

5 mars 2012

Et la réunion avec Teemu et Raila qui a commencé avec cette question "voyez vous les choses changaient très vite autour et au dedans de vous ?" Et la prise de conscience que les choses changent très vite et que nous sommes au milieu d'un choix entre deux parties :

- la partie A : ce système qui ne fonctionne plus et qui tombe
- la partie B : les alternatives qui existent et émergent juste à peine

Les gens sont effrayés de voir la partie A tomber et effrayés de se diriger vers la partie B  qu'ils renient ou ne connaissent pas. Les gens sont donc dans l'entre-deux. Et l'entre deux est une partie intense. L'entre deux est là ou nous nous situons et c'est la partie la plus intéréssante je crois car nous ne savons pas de quoi sera fait demain, cette partie appele à notre créativité.

Et la proposition de Raila m’enchante. Le week-end prochain on part danser le buto sur la plage parce qu’un groupe dont elle fait partie veut proposer une vidéo de buto au festival de vidéo à Paris je ne sais quand (plus de détails plus tard). Je suis très contente d’aller danser sur la plage en Grèce et j’en ai vraiment envie parce que je pense aussi que j’ai besoin de décompresser et de lacher un peu prise vis-à-vis de l’Agora.

Et la chanson en partage avec mon binome de pépé me fait bien plaisir aussi :


Quisiera que mi voz fuera tan fuerte
que a veces retumbaran las montañas
y escuchárais las mentes-social-adormecidas
las palabras de amor de mi garganta.

Abrid los brazos, la mente y repartíos
que sólo os enseñaron el odio y la avaricia
y yo quiero que todos como hermanos
repartamos amores, lágrimas y sonrisas.

De pequeño me impusieron las costumbres
me educaron para hombre adinerado
pero ahora prefiero ser un indio
que un importante abogado.

Hay que dejar el camino social alquitranado
porque en él se nos quedan pegadas las pezuñas
hay que volar libre al sol y al viento
repartiendo el amor que tengas dentro.

Traduction du dernier couplet/refrain : 

Vous devez quitter la route goudronnée sociale
parce qu'en elle nous nous sommes coincés les sabots
Vous avez à voler librement dans le soleil et le vent
En propageant l'amour que vous avez à l'intérieur.

4 MARS



Et se réveiller au milieu de la nuit parce que le cœur bat trop vite et que je suis trop pleine de stress.

Idéalement si nous voulons réellement organiser une "Agora Internationale" et non pas juste pour les gens d'Athènes et les gens de la marche, nous devons adopter une date comprise entre le 22 et le 02 mai maximum, si cette thèse du 12M est réelle. Si nous adoptons une date après le risque s'il existe est de ne toucher aucun projet international et aucune commission internationale. Si c'est vrai c'est un peu égoïste car eux aussi veulent être là et nous avons à les prendre en considération. Nous ne savons pas quel impact aura le 12M et si vraiment les gens veulent organiser localement pour cette date. Mais ne sachant pas, nous devons prendre en considération cette partie. En réalité nous avons en prendre en considération chacune des parties existantes :

- La marche et ses possibilités d'arrivées
- L'international et le 12M (qui doit être repartie pour le 8-9 maximum)
- Le local (apparemment avant le 1er mai serait l'idéal)

Je comprend pour l'avoir vécu que la marche est microcosme, elle ne prend pas en considération le monde qui l'entoure, ou même si elle prend en considération, elle ne peut vraiment se rendre cpmpte "étant prise dans ses flux et ses reflux" du monde qui l'entoure.
Ici, je crois que nous n'avons vraiment que ça à faire, regarder autour de nous et essayer de concilier au mieux. Cette solution du 5 mai me retourne complètement. Je l'ai déjà dit, je voulais vraiment commencer à travailler pour inviter des projets internationaux...

Demain, réunion sur "mumble" le logiciel qui permet de parler ensemble sur internet. Assemblée avec cette question "quelle date consensuons-nous". Donc, rien n'est décidé concrètement. Mais pour la marche, "consensus définitif pour le début de l'Agora". Onts -t-ils conscience que ce consensus définitif ne devrait être qu'une proposition émergeant de la marche et devrait être confronté avec toutes les autres propositions, qu'elles soient locales ou internationales ?

Peut être le problème est que nous ne communiquons pas vraiment avec la marche sur l'avancée de nos raisonnements de nos questionnements et de notre travail... Même si nous envoyions des mails, combien y ont vraiment accès ?



Nous verrons demain sur mumble. Pour moi il faut vraiment que je prenne soin de moi, plus qu'en ce moment, que j'arrête de tant me préoccuper pour cette Agora, parce que je m'en rend un peu malade et je sens que mes forces diminuent, allant de mauvaises surprises en mauvaises surprises.
Faire des choses juste par satisfaction. Aller me balader, voir plus souvent Teemu et Ralia, dormir plus, manger mieux,  respirer, respirer, respirer. Comme c'est dur de se remémorer le village des pruniers aujourd'hui, comme j'ai oublié l'instant présent en me projetant dans cette Agora. Ne croyez pas qu'elle soit la fautive, l'Agora, je suis totalement responsable et j'ai à apprendre comment organiser un évènement futur sans angoisser, sans me projeter, et en étant détendue. Let's work (but tomorrow.)

et sinon je propose cette idée à l'assemblée internationale pour le 12M...


[ESP]

(traduit par pépé)

Idea para el 12M
La gente está aburrida de las manifestaciones, y podemos ver cómo las manifestaciones son muchas veces manipuladas por los Medios, que hablan solo de destrucción.
Vamos a hablar entonces de CONSTRUCCIÓN.
Podemos anunciar que el 12M es el "Día de la construcción y reapropiación del espacio público".
La idea es que las personas vayan juntas, en una manifestación, a un lugar; cuando llegan allí, la meta es sencilla: CONTRUIR.

Cómo reapropiarse de un espacio público (ejemplos):

A través del arte (lo pintas de otro color, haces esculturas, etc.)
A través de la arquitectura (sean bienvenidos todos los proyectos, sean grandes o no: maquetas, domos... utilizando cualquier material).


A través de reinventar las calles: cambiar el nombre de las calles, convertirlas en espacios para asambleas, para el arte, para talleres, para espacios infantiles...

La meta de esta reapropiación es mostrar a la gente y a los Medios que nuestro objetivo es construir algo nuevo. Muchos de nosotros tenemos ideas para construir: ¿porqué no mostrarselas?

Si nosotros adoptamos esta idea, tenemos que dejar claro estas ideas en un comunicado: No destrucción, toma de decisiones personales en un marco de conciencia colectiva, ideas creativas, coloridas...

Si somos 10, podemos hacer una reapropiación del espacio público bastante interesante. Si somos 10.000, ¡puede ser increíble!

[FR]


Idée pour le 12M
Les gens s'ennuient des manifestations, et on peut remarquer comme les manifestations font l'objet de manipulations par les médias qui ne parlent que de destruction.
Nous allons donc parler de CONSTRUCTION.
Nous pouvons annoncer que le 12 mai est le jour de "Réappropriation de l'espace public et de construction".
L'idée est la suivante ; les gens partent ensemble en manifestation, pour arriver sur une place, quand ils arrivent sur cette place l'objectif est : construire.

Comment se réapproprier l'espace public (exemples) :

Par l'art (peindre tout en une autre couleur, par des sculpture, etc.)
Par l'architecture (sont bienvenus tous les projets, grands ou non, maquettes, domes, etc, utilisant tous les matériaux)
En réinventant les rues : changer le nom des rues, les transformer en espaces pour les assemblées, pour l'Art, pour les ateliers, pour les espaces enfants...

Le but de cette réappropriation est de montrer aux gens et aux médias que notre objectif est de construire quelque chose de nouveau. Beaucoup de nous ont des idées pour construire. Pourquoi ne pas les montrer.

Si nous adoptons cette idée nous avons à expliquer clairement dans un communiqué: Pas de destruction, prise de décision personnelle dans un esprit de conscience collective, idées créatives et colorées...

Si nous sommes 10 nous pouvons faire une réappropriation de l'espace public plutôt intéressante. Si nous sommes 10 000... ça peut être incroyable.



----- et
Paris me manque autant que j'aime Athènes.

jeudi

ATHENES 6

Et c'est pas fini et ça continue...
Date : 1 mars 2012

Athènes et on avance sur la méthodologie... Pour les intéressés (ça existe ?) :

 http://titanpad.com/7wRAvm41yU

Sinon, le soleil est revenu aujourd'hui et ma bonne humeur et mon optimisme avec. La marche a pris une décision pour l'arrivée et bien qu'approximative elle nous rassure pour prendre une décision de la date de l'Agora... Nous commençons à réellement travailler sur comment écrire un communiqué, comment inviter des projets alternatifs internationaux, comment créer du lien entre les projets...

Tout ceci est passionnant mais pour moi aussi complètement stressant, mon perfectionnisme me pousse à croire que nous n'aurons jamais assez de temps pour réaliser un évènement vraiment international et inviter des projets du monde et non pas seulement de l'Europe. Cette différence me tient à cœur, car souvent par "International" cité, il n'y a que les pays européens comme l'Espagne la France la Belgique ou l'Italie réellement présent... Quand est il de l'Allemagne, de l'Inde et de l'Egypte pour ne citer qu'eux ?

Donc une bonne dose de stress pour moi que malgré moi je fais peser parfois sur le petit groupe que nous sommes en voulant avancer "plus vite que la musique".

Je vais essayer de décompresser un peu dans les jours à venir mais me connaissant ce n'est pas une mince affaire... j'ai tellement à cœur de réaliser un bel événement et pertinent...

Et puis cette citation d'Einstein qui éclaire ma journée :

"Il n'existe que deux façons de vivre.
La première en pensant que les miracles n'existent pas.
La seconde en pensant que tout est miracle"

ALBERT EINSTEIN

et aussi ce trailer de Tony Gatlif :


comme j'ai hate de voir le film.





Bises



Google traduction

And it's not over and counting ...
Athens and we advance about methodology ... For people interested (does it exist?)

 http://titanpad.com/7wRAvm41yU


Otherwise, the sun came out today and my good mood and with my optimism. The march took a decision for the arrival and well approximate it reassures us to decide the date of the Agora ... 

 We begin to really work on how to write a press release, how to invite international alternative projects, how to create links between projects ...


All this is exciting but stressful for me as completely, my perfectionism leads me to believe that we will never have enough time to achieve a truly international event and invite world projects, not only of Europe. This difference is close to my heart, because often by "International" there is that European countries like Spain or France, Belgium Italy really present ... What about from Germany, India and Egypt to name a few?


So a great deal of stress for me and maybe sometimes i can give some stressfull of the small group that we are. I want to move "faster than the music."


I will try to decompress a bit in the coming days but I know it's not easy ... I have so much to heart to make a beautiful event and relevant ...


And then this quote from Einstein that lights my day:


"There are only two ways to live.
The first, thinking that miracles do not exist.
The second into thinking that everything is a miracle "



ALBERT EINSTEIN



and as this trailer for Tony Gatlif:
as I hate to see the film.


Hugs



mardi

ATHENES 5



Date : 28.02.2012

Lieu :
Nosotros (stekis -type de structure sociale ouverte- à Exarchia)

Réunion :  personnes venant de l'europe qui viennent en Grèce pour l'activisime politique

1. Tour de paroles des gens : prénoms + nationalités :
Des gens de France de Belgique d'Espagne d'Italie d'Hollande Australie et... Grèce.

2. Tour de parole libre (ce que je retiens de manière TRES subjective)


Une femme de Grèce : "Les gens commencent juste à s'organiser en collectivité, pour la nourriture ou pour d'autres choses. Nous venons d'une époque de consumérisme  et d'invidualisme, nous devons maintenant sortir très rapidement de ça pour revenir à l'aspect plus communautaire et c'est assez compliqué"

Un homme d'Allemagne : "Les médias par exemple chez nous disent que les grecs sortent dans la rue pour dire merci à l'argent et l'aide européenne"

moi : Les medias "officiels" axent le combat sur la crise et fausse le débat (la crise la crise la crise...) et les informations (ca ne concernerait que la Grèce et nous serions tous, nous les autres, à l'écart... ou axent les informations de la Grèce sur la violence)

"Les débats un peu plus développés sur l'économie et les alternatives économiques sont censurés des radios et journaux"

"Les gens comprennent que c'est plus qu'un combat contre les banques ou contre la dette mais une véritable quête de la démocratie et de la liberté. "

moi : Je sens comme une situation d'urgence ici, à organiser les alternatives et je suis loin d'être la seule à le dire et le penser encore une fois, et il y a les gens déjà engagés dans les autres pays qui soutiennent et sentent la situation s'étendre partout et tentent de soutenir la Grèce par exemple  avec l'action des 3 et 4 mars "#occupybank we are all greeks"

Il est l'heure de reprendre son pouvoir politique ou d'apprendre son pouvoir politique de s'organiser entre nous et etre plus visibles dans nos propositions d'alternatives d' etre nos propres médias plus que jamais. Les choses vont vites très très très vites et je sens un changement tout près et même déjà... en marche.


"Time for unity. Can we all decide together ? Athens is the heart of the changement"



Et la discution avec Jerome de Berlin sur les "indignés". A la question "vous êtes du mouvements des indignés ?" je ne savais pas quoi répondre. Certes nous en venons, mais à dire que nous le sommes encore, non, je ne pense pas. Nous sommes des gens qui voulons comme beaucoup d'autres impulser un changements, pas des "indignés" cette énorme case médiatique et réductrice. Le mot "indigné" ne fait que constater dépité la réalité. Si nous sommes "des gens qui voulons impulser un changement et recréer une nouvelle société" nous sommes bien plus nombreux que "les indignés" et nous avons bien plus d'espoir et de propositions que ce mot le laisse entendre.
Les indignés sont une jolie case dans laquelle nous mettent les médias, et c'est bien pratique pour eux de montrer les images sales d'un campement, de dire que le mouvement n'existe pas en France, qu'il s'essouffle en Espagne...

Jolie case de laquelle nous avons à sortir maintenant, l'aventure va bien plus loin.

 J'invite ceux qui ne savent pas trop quoi faire pour aider le mouvement à se renseigner sur le mouvement colibri et commencer à rejoindre des alternatives comme les écovillages, les transitions, les SEL (système d'échange local), à rejoindre les marches en France qui partiront début mars en direction de Paris, de participer activement au FIEP, d'écrire sur tous les murs, en désordre ou en ordre leurs idées, de chanter dans le métro, et toucher son voisin pour le plaisir du contact physique, de sourire pour rien à tout le monde, de faire un pas de plus vers l'autre chaque jour, de se demander ce que nous savons vraiment sur la conscience et la conscience collective, de chercher les moyens de déplacer les limites établis.


Amusons nous bien, c'est le moment de créer, le bon moment, le meilleur... le seul moment.

Traduction

Ubicación: Nosotros (stekis - tipo de estructura social en abierto - Exarchia)

Reunión: gente de Europa que llegan a Grecia para activisimo político

1. Turno de palabra: nombres + nacionalidades: gente de Francia, Bélgica, España, Italia, Holanda, Australia ... Grecia.

2. Turno de palabra libre (lo que recuerdo de manera muy subjetiva)

Una mujer de Grecia:. "La gente está empezando a organizarse en comunidad, para la comida o para otras cosas Venimos de una época de consumismo y invidualismo, ahora tenemos que salir de ella muy pronto para volver que se ve más en la comunidad y es muy complicado "

Un hombre de Alemania: "Los medios de comunicación, por ejemplo, en que nos dice que los griegos salen a las calles para dar las gracias a la ayuda de dinero y de Europa"

Yo: Los medios de comunicación "oficiales" están centrados en la lucha contra la crisis y distorsionan/falsean el debate (la crisis, la crisis, la crisis ...) e información (eso sólo se referia a Grecia y todos seiamos, nosotros los otros, ... o están concentrando la información sobre la violencia de Grecia)

"Los debates un poco más desarrollados de la economía y las alternativas económicas son censurados periódicos y emisoras de radio"

"La gente entiende que esta es más que una lucha contra los bancos y en contra de la deuda, sino un verdadero camino hacia la democracia y la libertad."

Yo: siento como una situación de emergencia aquí, para organizar las alternativas y yo no soy el único que lo dige o le piense otra vez, y hay personas que ya participan en otros países que apoyan y se sienten la situación a su alrededor y tratar de apoyar a Grecia, por ejemplo con la acción del 3 y 4 de marzo "# occupybank todos somos griegos"

Es hora de recuperar su poder político o de aprender a organizarnos y ser más visible en nuestras propuestas de alternativas de ser nuestros propios medios de comunicación más que nunca. Las cosas van muy muy muy rapidamente y siento un cambio ya muy cerca y ya en camino

"La hora de la unidad. Puede que todos decidimos juntos? Atenas es el centro del cambio"



Y discucion con Jerome de Berlín sobre los "indignados". Cuando se le preguntó "estas del movimiento de los indignados ?" Yo no sabía qué decir. Cierto venimos de esto, pero decir que estamos todavía, , no lo creo. Somos gente que queremos como muchos otros estimular un cambio, no "indignados" este cuadrado enorme mediatico de reducción. La palabra "indignado" se limita a reconocer la realidad decepcionado. Si somos "gente que quiere impulsar el cambio y volver a crear una nueva sociedad", que son mucho más numerosos que los "indignados" y tenemos mucha más esperanza y propuestas que la palabra sugiere.
La indignación es un bueno cuadrado en la que nos ponen los medios de comunicación, y es conveniente para ellos para mostrar imágenes de una acampada sucia, para decir que el movimiento no existe en Francia,que se está debilitando España ...

Cuadro que nos tenemos que salir ahora, la aventura va más allá.

Invito a los que no saben qué hacer para ayudar al movimiento a buscar informaciones sobre el movimiento del Colibrí, a unirse a las alternativas de colibríes, como las ecoaldeas, las transiciones, los “SEL”(sistema de intercambio local), a juntarse en Francia con las marchas a Paris que saldrán a los principios de marzo a París, a participar activamente en FIEP, a escribir en cada pared, en el orden o el desorden sus ideas, a cantar en el metro, y tocar a su vecino por la felicidad del contacto físico, a sonreír a todos para nada, a dar un paso más cerca al otro todos los días, a hacer preguntarse acerca de la conciencia y la conciencia colectiva, y a buscar maneras de mover los límites establecidos.


Bueno, vamos a divertirnos, que es el momento de crear, el momento adecuado, lo mejor ... lo único

lundi

ATHENES 4

26.02.2012

Athènes Athènes

Invraissemblable Athènes. Sur les ruines antiques d'une démocratie disparue des tags avec le sigle "Anarchie" partout, une odeur désespérée flotte dans l'air de la ville et "live fast die young" semble être au goût du jour, "ACAB : all cops are bastards" et des centaines de murs qui crient des slogans, des centaines de murs tout peinturlurés et des collages partout.
Repas populaire à Syntagma.

Des squares "libres" et autogérés un peu partout, des squats par centaines, des jeunes punk-anarchistes-engagés partout, des alternatives aux coins des rues s'avoisinent avec les centaines de policiers qui les dévisagent.  Il y a beaucoup d'alternatives au système monétaire dans ce pays en crise et en même temps beaucoup de misère, ce qui crée un paradoxe entre une chose nouvelle qui n'existe presque pas encore et la fin de l'ancienne qui crée des dégâts

Et c'est carnaval alors au milieu de tout ce paradoxe on croise partout des gens déguisés dans ces rues toutes colorées et je trouve ça très beau.
L'hospitalité est chose marquante ici. La mère et la grand mère de Ni m'avaient déjà prouvé à quel point "accueillir" était important pour elles mais je remarque qu'il en est de même pour presque tous. Chacun essaye de nous aider ici. Devant notre maison squat hier, P a trouvé un sac d'habits avec un écriteau dessus disant " on vous laisse ça avec notre coeur" et c'est vraiment représentatif de la mentalité ici. Nous avons si peu, partageons le.
Le bonheur ne peut être réduit en le partageant.

Nous avons a sortir des anciens schémas de pensées qui nous inculquent depuis toujours que "consommez rend heureux". Il n'y a pas de rapport entre argent et bonheur. Le consumérisme nous pousse à courrir derrière le bonheur, à en vouloir toujours plus, à ne jamais en être satisfait. Et il n'est pas si facile de comprendre celà, de briser nos vieux schémas.

Le bonheur est là, rien ne sert de lui courir après. Je ne nie pasqaue des familles entières se trouvent dépourvue de moyens vitaux. Je ne nie pas la depression qui s'accèlère. Je parle d'autre chose. Je ne parle que de consommation addictive, compensatrice, mensongère, pas de besoins.

Autre chose, ne croyez pas les médias, il n'y a pas que la violence, il n'y a vraiment pas que la violence. Il est bien arrangeant pour le gouvernement de ne parler que de la violence : moins de gens sortent pour les manifestations, les gens ont peurs des "anarchistes" et ne croient plus en un changement.
Ouvrons leurs les yeux, montrons ces alternatives qui fleurissent ici de partout, pour tenter de recreer sur les ruines antiques.  Ils tentent de diviser, comme toujours, soyons force d'unité.

Athènes l'imprévisible, comme des braises sur lesquels le vent peut souffler à tout moment, et nous, au beau milieu.







et cette image photographiée dans le quartier d'Exerchia pour illustrer les propos.

dimanche

ATHENES 3

23.02.2012

6h du mat' à l’hôpital avec D et P, parce que D s'est déboité l'épaule. Et beaucoup de misère, de sans abris qui dorment, de gens qui pleurent, plus qu'à l'accoutumée dans un hôpital, je crois.
La maison que nous avons ouverte pour vivre est celle d'une personne âgée n'y vivant plus depuis un bon moment vu la poussière accumulée sur les bibelots et vaisselle. Peut-être est elle décédée ?
Tout y est bien mignon, nous avons un joli salon, des fauteuils et une grande table pour travailler. Nous dormons sur des sofas ou sur nos tapis de sols avec nos sacs de couchage et malgré qu'il n'y ai pas de chauffage nous n'avons pas froid. La salle de bain est inutilisable et très sale. Il n'y a pas d'arrivée d'eau ni  d’électricité (pour le moment) dans la maison alors nous travaillons (beaucoup) éclairés aux bougies et c'est comme dans un film ou dans une chanson de Brassens, ou comme dans une bédé de pirates, nous élaborons des plans, nous dessinons des schémas par dizaines avec des fléches de partout et nous confrontons nos idées pour tenter d'établir une idée (car il faudra ensuite confronter cette idée avec d'autres) de programme pour l'Agora.

C'est très intéressant, il y a beaucoup de données à prendre en compte :

- le contexte politico-social de la Grèce
- les données et contextes internationales
- les différentes manières d'aborder un sujet (par exemple avec les objectifs : court terme / moyen terme / long terme) en assemblées ou en actions.

Et nous sommes comme des pirates dans notre maison radeau de la méduse aux lueurs jaunes orangées tenus éveillées par le café et l'intensité de nos rêves qui se veulent être sans cesse reformés par la réalité.

Et même si ça ne marche pas, les pas que nous faisons, nous les faisons et en dehors comme en dedans, même à pas de fourmis, nous avançons et nous avons le courage et la dignité de croire que nos vie ont une valeur bien plus grande que monétaire. Et nous avons cette inexplicable foi en la Vie, et l'impertinence de croire qu'un autre monde est possible, qu'un autre monde existe dejà, dans nos coeurs.

Hier, après 4h de discutions et schémas en tout genres nous allons nous coucher, lessivés. En nous réveillant nous redécouvrons tout neuf que nos perceptions ont surement déjà évolués et Dany dessinent un autre schéma, un arbre, avec les causes des problèmes, les racines et les racines profondes. Là, nous ne sommes pas d'accord, pour moi les racines profondes ne sont pas l'argent le pouvoir etc mais notre rapport au temps et notre dualisme mental qui nous fait croire que tout est séparé alors que tout est véritablement impliqué tout est en lien et Tout Est Un. Long et beau débat sans conclusion. L'ordre expliqué et l'ordre impliqué, je retiens les dire de Tich Nath Hanh au village des pruniers.



Et puis hier Pépé s'est fait arrêté embarqué menotté par les flics pour le questionner sur ses affinités politiques comme 55 autres personnes au commissariat au même moment. La peur pour diviser. Je n'ai pas peur, j'aime, et c'est mon pouvoir, et je sais, profondément, que nous allons pas à pas vers une époque d'Unité, une époque de conscience collective et que oui ça prendra du temps et que beaucoup auront peur de sortir de ce dualisme, mais j'ai foi et je sais que l'évolution est en marche comme elle l'a toujours été et comme elle le sera toujours.

Le monde est flou flou flou

ATHENES 2


19.02.2012


Et une discussion intéressante dans le squatt social "Villa Zografou".
Ok bon nombre de gens sont désespérés et ne se révoltent plus car ils n'y croient pas (plus ?) et parce qu’ils pensent qu'un changement positif n'est pas possible.
 Ils pensent probablement :

- D'accord ils ne veulent plus de ce système et se révoltent mais que proposent-ils en retour ?

Nous avons à construire encore et mettre en lumière des solutions et alternatives déjà existantes :

- écovillages
- collectifs artistiques
- assemblées décisionnelles horizontales
- transitions énergétiques et écologiques

Et développer notre conscience collective, croire en notre potentiel créatif et en celui de l'autre et croire à la synergie existante entre les deux.
Et la soirée d'hier dans le métro en forme de grosse teuf éléctro. C'est carnaval toute cette semaine à Athenes alors il est de coutume de croiser à toute heure du jour et de la nuit des gens déguisés et peinturlurés.

La manif d'hier était comme désespérée à Syntagma : un affrontement (j'avance / tu recules  je balance des oranges / tu balances du gaz lacrymogène) entre jeunes et polices. Avec quelques personnes (pas la majorité) qui s'opposait en criant à ce duel.

"ACAB : All cops are bastards" taggé un peu partout dans les rues d'Athènes



Le jeu des médias... plus personne à part ces jeunes ne vient en manif car les gens ont peur après la manipulation médiatique ne montrant QUE la violence ici alors qu'elle n'était que minoritaire.
Et aujourd'hui nous y retournons pour observer.

... et rien de nouveau ce soir à Syntagma mais 70 personnes arrêtées dans les rues Xcarria et de gros riots dans les rues entre jeunes et police. On croise pqrtout des cars de police, et on se fait dévisager et on se fait arrêter pour contrôle de papiers avec questions orientées à la clé du type "pourquoi êtes vous en Grèce ?" ou "ou logez-vous ?"


L'Agora se doit d'être un espace qui crée du liens entre les gens et entre les projets. Et nous avons à l'imaginer et à la préparer dans ce sens, et ça tombe bien, c'est ce qui me passionne.

Et l'anglais pour communiquer entre nous, petit groupe de quatre personnes, et les sourires et les accolades et les chansons...

ATHENES 1


18/02


Salut à tous,

Je suis à Athènes maintenant. Nous sommes partis avec mon binome de Pépé, sans donner toutes les informations au reste du groupe pour éviter les débats à propos de cette décision personnelle. Ca m'a fait bizarre de ne pas dire toute la vérité au gens que j'aime, mais pour notre garantie d'arriver à Athènes à temps il fallait (le risque d'être stoppés par la police était à prendre en considération.)
Nous allons tenter d'aider à l'organisation de l'Agora Internationale, et de communiquer avec la marche à propos de celle-ci. Pour le moment ça s'annonce assez compliqué, en premier lieu car la marche n'arrive toujours pas à trouver un consensus pour son arrivée, le sujet est toujours reporté à plus tard... Et plusieurs personnes bloquent la décision pour différentes raisons (parce qu’ils veulent prendre plus de temps ou d'autres raisons plus...obscures.)
Bien sûr seul l'instant présent compte, je suis entièrement de cet avis aussi, mais, pour nous qui voulons organiser avec la population ici ne pas avoir de dâte est... quasi impossible.
Nikki quitte la marche et nous rejoint à Athènes je suis contente qu'elle nous rejoigne ici et en même je me demande vraiment si la marche va finalement arriver.
Pour le moment nous sommes juste observateurs de la situation ici, qui est assez imprévisible pour le moment. La Grèce, ce pays endetté jusqu'au cou qui demande au peuple de payer et le peuple qui refuse.


Aujourd'hui nous allons tenter d'ouvrir un squatt pour y vivre et travailler. Aujourd'hui c'est aussi le jour de soutien international au peuple grec avec des manifs un peu partout, dont en France devant le parlement. Nous sommes allés à Syntagma et...


Les étudiants se sont fait lynchés par la police le 15 à Valence en Espagne.

La vie suit son court sinon et j'apprends un peu plus chaque jour, comme tout le monde.

lundi

NAPOLI

date9 février 2012 13:17
objetniouz de Napoli la belle





extraits d avant Naples

"Sperlonga :
Danses traditionelles tous ensemble... jex de theatre jeux de musique... meditations... Aujourd hui on a fait une bonne partie de la route tous ensemble ...
Et la grosse gueulante entre Mami et moi et toutle monde qui se rend tout le temps la tete pour des conneries de ego ...La marche est un ascenceur emotionnel et souvent je me questionne sur le sens de dormir dans le froid de manger mal de travailler pour le groupe et pour les assemblees pour... ca.
Oui mais cest aussi les longues et belles discutions avec Pepe mon binome de caddie et aussi les calis a la chaine a tous tout le temps... aimer et continuern d aimer... incondtionellement.
 Terracinna :
Apres une jounee de repos assez dure pour moi au niveaux des energies, des flux et des reflux...
" Ti amo mia vitta "  qui apparait d un seul coup ecrit en gros sur le sable sans que je n ai vu personne l ecrire... je repond "anche mio" et "merci je t aime"

Groupe philosophie politique esthetique de vie et vin avec Teemu et Jaila (les deux filandais que j aime beaucoup). Rapport du groupe : il apparait que les tensions au sein du groupe ne viennent pas des problemes techniques (comme le nombre de kilometre ou le manque de cafe) mais de problemes interrelationels. Le goupe est nouveau et chacun cherche encore sa place. De plus les conditions extremes de vie comme le froid et la marche et l incertitude constante nous pousse parfois dans nos retranchements et les questions de pouvoir ressortent plus fortement.





 et l assemblee populaire en preparatif :






Castelvolturno :
Nous avons dormi dans un centre social religieux. Ce matim aeeseblee interne qui se transforme en assemblee populaire, pleins de persnnes immigrees vivant en Italie viennent participer. Nous avons de beaux echanges, le probleme majoritaire d apres eux est la peur, nous parlons aussi du manque de communication entre les gens, du fait des cases ( immigres / pas immigres... ingenieur /caissiere... de droite / de gauche... jeune con / vieu con ... on se met tous dans des categories qui nous divisent et nous empechent de nous rencontrer et de nous rendre compte ensemble de notre immense pouvoir ceateur sur la realite... et devinez a qui ca profite...)
l assemblee a ete interrompue parce que le cure est venu ecouter et visiblement les gens ne se sentaient plus libres de parler... bravo.
Hier a Mandragone :




... dans l ecole pretee par la mairie, assemblee populaire avec l association straciatella, une cinauqntaine de famille aui vivent en communaute, partagent les terres, proposent une ecole alternative sont autosuffisants vendent ds graines rares etc etc... C etait tres interessant, sur la òarche nous avons encore beaucoup a apprendre sur notre facon de nous nourrir (aui est la recup donc beaucoup de crossants pizzas... la sante et les kilos en trop commencent a me... peser.) et la gestion de nos dechets...
Avec Blanche...



 nous avons fait une comnission "language universel" qui englobe theatre musique et arts visuels, des propositions pour les arrivees dans les villes. malheureusement ,lorsque nous avons fait la proposition au groupe, tout le monde etait nerveux et fatigues... pas tres receptifs en somme... a retenter.
Les gens ici repondent bravo bravo bravo lorsque l on explique pourquoi on marche beaucoup nous voient comme les pelerins de cette epoque et nous disent fous et courageux. Ils nous offrent d eux memes a manger et les discutions demontrent qu ils ne croient plus non plus aux promesses des politiciens. Ils n envisagent pas encore de trouver une solution mais pour sur ne croient plus en ce systeme... Il futuro non e scritto... proviamo :)


Nous <-- les marcheurs
Nous sommes des rats
Qui avons cree notre
laboratoire <-- la marche
et aui creons nos
labyrinthes <-- les assemblees decisionelles
desquels nous nous proposons de
sortir <-- consensus


je vis une desplus belles experiences de groupe de ma vie ( aussi forte que le theatre du fil )et je suis heureuse meme si vous me manquesz mes amours mes amis...

...


Une nuit magique :





Le groupe de route à Napoli :